Distrito Federal-Mexico
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En 1325, les Mexicas fondent Mexico -Tenochtitlan sur le lac Texcoco, la ville devient une terre de rencontres, d’exil, de mythes et de violences. Les peuples s'y croisent et se succèdent: les olmèques, les toltèques, les zapotèques, les mayas ou les aztèques. Le 13 août 1521, Après un long siège de trois mois et des combats qui détruisent une partie de la ville, faisant selon les estimations entre 120 000 et 240 000 morts chez les Aztèques : le dernier empereur, Cuauhtémoc, se rend à Cortés. Il mourra sous la torture. Mexico porte l’empreinte de la conquête espagnole marquée au fer rouge. L'empreinte de deux guerres, une révolution, une intervention française, de trois républiques et de deux empires. Une histoire incroyablement riche, magnifique et tourmentée. Aujourd’hui, Mexico se dresse, bruyante, grouillante, survoltée. La mégapole est située à une altitude de 2400 mètres, entouré de sommets volcaniques culminant à plus de 5000 mètres où cohabitent près de 22 millions d'habitants. Mexico brille par une vie culturelle, foisonnante et trés variée. C'est la ville du poète Octavio Paz, d'Alfonso Reyes Ochoa, du photographe Manuel Alvarez Bravo, d'Agustín Víctor Casasola, de Frida Kahlo et Diego Rivera, de Maria Izquierdo ou encore de l'immense Rufino Tamayo.En 1936, le poète Antonin Artaud se laisse happer par cette frénésie, suivi deux ans plus tard par l’écrivain André Breton. Le pays les fascinent. André Breton est depuis longtemps marqué par ce pays qu'il découvre, une passion ancienne et littéraire : elle remonte à sa lecture, enfant, de 'Costal L’Indien' de Gabriel Ferry, roman d’aventures publié en 1852. Le Mexique y est décrit comme un pays subversif et dynamique: il l'est toujours. André Breton espère à travers ce voyage, retrouver ses rêves de liberté, de démocratie, de beauté et de poésie. Invité par Diego Rivera, il rencontre Léon Trotsky déjà en exil. Les trois hommes rédigent ensemble le manifeste 'Pour un art révolutionnaire indépendant'. Après une conférence tenue à l'Université nationale autonome du Mexique sur le surréalisme, Breton se perd dans la ville et déclare: ' Je ne sais pas pourquoi je suis ici. Le Mexique est le pays le plus surréaliste dans le monde'.
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En 1325, les Mexicas fondent Mexico -Tenochtitlan sur le lac Texcoco, la ville devient une terre de rencontres, d’exil, de mythes et de violences. Les peuples s'y croisent et se succèdent: les olmèques, les toltèques, les zapotèques, les mayas ou les aztèques. Le 13 août 1521, Après un long siège de trois mois et des combats qui détruisent une partie de la ville, faisant selon les estimations entre 120 000 et 240 000 morts chez les Aztèques : le dernier empereur, Cuauhtémoc, se rend à Cortés. Il mourra sous la torture. Mexico porte l’empreinte de la conquête espagnole marquée au fer rouge. L'empreinte de deux guerres, une révolution, une intervention française, de trois républiques et de deux empires. Une histoire incroyablement riche, magnifique et tourmentée. Aujourd’hui, Mexico se dresse, bruyante, grouillante, survoltée. La mégapole est située à une altitude de 2400 mètres, entouré de sommets volcaniques culminant à plus de 5000 mètres où cohabitent près de 22 millions d'habitants. Mexico brille par une vie culturelle, foisonnante et trés variée. C'est la ville du poète Octavio Paz, d'Alfonso Reyes Ochoa, du photographe Manuel Alvarez Bravo, d'Agustín Víctor Casasola, de Frida Kahlo et Diego Rivera, de Maria Izquierdo ou encore de l'immense Rufino Tamayo.En 1936, le poète Antonin Artaud se laisse happer par cette frénésie, suivi deux ans plus tard par l’écrivain André Breton. Le pays les fascinent. André Breton est depuis longtemps marqué par ce pays qu'il découvre, une passion ancienne et littéraire : elle remonte à sa lecture, enfant, de 'Costal L’Indien' de Gabriel Ferry, roman d’aventures publié en 1852. Le Mexique y est décrit comme un pays subversif et dynamique: il l'est toujours. André Breton espère à travers ce voyage, retrouver ses rêves de liberté, de démocratie, de beauté et de poésie. Invité par Diego Rivera, il rencontre Léon Trotsky déjà en exil. Les trois hommes rédigent ensemble le manifeste 'Pour un art révolutionnaire indépendant'. Après une conférence tenue à l'Université nationale autonome du Mexique sur le surréalisme, Breton se perd dans la ville et déclare: ' Je ne sais pas pourquoi je suis ici. Le Mexique est le pays le plus surréaliste dans le monde'.
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